Décret Airbnb : Du nouveau pour les locations meublées

Le 30 avril 2022 est paru au Journal officiel le décret Airbnb, il concerne les loueurs meublés.

Après Paris et Bordeaux, plusieurs autres grandes villes françaises veulent contraindre les propriétaires privés proposant de la location de courte durée, via les plateformes numériques à obtenir numéro d’enregistrement.

Ce numéro d’enregistrement permettra à l’administration de vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de location (120 jours par an).

Décret Airbnb : Un nouvel outil de contrôle

En France, Airbnb s’achemine vers une nouvelle année record en termes de chiffres. Face à l’utilisation abusive des loueurs, ce décret permet d’encadrer la location. Les propriétaires s’adonnant à des locations intensives et abusives qui empiètent sur les plates-bandes des professionnels s’exposeront à des amendes.

A travers ce décret, le gouvernement cherche à garantir l’accès au logement pour les populations dans les grandes villes touristiques. Il répond aussi aux critiques des professionnels hôteliers, qui crient à la concurrence déloyale des sites de location en ligne de logements meublés de courte durée.

Plusieurs syndicats hôteliers accueillent ce décret avec joie et appellent les municipalités à saisir cette nouvelle opportunité.
Les plateformes les plus utilisées par les loueurs sont : Airbnb, Homeway et Abritel.

Décret Airbnb : Un système difficile à mettre en place.

Airbnb de son coté, relève que ce système est difficile à mettre en œuvre de manière efficace. En effet, les collectivités devront procéder à des milliers de contrôles et les particuliers devront faire face à une multitude de formalités en ligne.
Paris par exemple est l’un des premiers marchés au monde pour la plateforme californienne avec 65 000 logements.

La start-up se défend de vouloir « uberiser » l’hôtellerie française, mais au contraire promouvoir des solutions pour développer le marché touristique. Elle a aussi proposé à la ville de Paris de mettre en place un système de blocage automatique des personnes qui louent leur appartement plus de 120 nuits par an, et de lui transmettre les coordonnées de tous ceux qui demandent à dépasser ce seuil.

A l’étranger, certaines villes ont déjà ce système d’enregistrements (Berlin, Barcelone, Madrid, Bruxelles…)

Le décret Airbnb devrait orienter les loueurs qui dépassent le quota de 120 jours vers les plateformes de petites annonces, qui ne sont pas considérées comme « collaboratifs » ou à se renseigner sur certains statuts spécifiques tels que celui de loueur en meublé non professionnel (LMNP).

 

Source : Lerevenu.com

Partager ce contenu :